Les premiers examens de bébé

À peine est-il né que bébé doit déjà subir une batterie de tests. Ces différents examens n’ont qu’un seul objectif : garantir à votre enfant les meilleures chances pour entamer ces premiers jours d’existence… et les nombreux qui suivront !

Vous aimeriez garder votre bébé contre vous, mais il est déjà l’heure pour lui d’honorer ses premiers rendez-vous. En effet, à peine né, bébé a déjà un planning chargé et ce dernier doit retrouver l’équipe médicale de la maternité pour effectuer divers tests et examens.

Au moment de sa naissance

Bébé a déjà pu bénéficier des premiers soins. Ceux-ci sont sommaires mais vont permettre d’établir les premières données de son statut de nouveau-né. Ainsi, bébé est mesuré et pesé, et sa température est prise. L’équipe médicale prendra aussi soin de vérifier la viabilité de ses voies respiratoires et de leur perméabilité, ainsi que la bonne disposition des organes internes (par palpations). Le cordon ombilical de bébé se verra aussi prodigué quelques soins afin d’en assurer la bonne cicatrisation.

Le test d'Apgar

Le test d’Apgar intervient à quatre reprises, juste après la naissance. Il permet notamment d’écarter les anomalies les plus courantes, qui pourraient nécessiter une prise en charge immédiate de l’enfant. Ainsi, on effectue ce test une minute seulement après la naissance, puis 5, 10 et 15 minutes après. Il porte notamment sur la fréquence cardiaque, le tonus musculaire ou la respiration de l’enfant. Chacun de ces points est évalué pour déterminer les faiblesses et les besoins de l’enfant.

Comment bébé ressent les examens ?

Rassurez-vous, l’objectif n’est pas de faire subir le moindre exercice douloureux à votre enfant. Ces examens ont pour but de déceler les anomalies possibles et d’éviter, à votre enfant, des complications ultérieures. Cependant, il est important que vous apportiez réconfort et soutien à votre bébé. Car bébé vient de quitter un cocon dans lequel il est resté tranquille pendant neuf mois, et cette arrivée dans un monde rempli de bruits et de visages n’est pas très rassurante. S’il convient de laisser l’équipe médicale pratiquer les différents examens sans interférer, votre rôle consiste à soutenir votre bébé, par des mots rassurants, des caresses, de la tendresse. Si les pleurs vous perturbent trop, prenez sur vous, car bébé ressent votre angoisse et vos peurs. Au besoin, demandez au papa de prendre le relais, et éclipsez-vous… pour mieux revenir.

Premier jour : l'examen neurologique

L’examen neurologique a lieu dans les 24 heures qui suivent la naissance de votre bébé. En testant ses réflexes par le biais de la marche automatique, d’exercices d’agrippement, ou encore de tests de la vue et de l’ouïe, l’équipe médicale peut évaluer le bon fonctionnement de la motricité et des réflexes de bébé. En effet, à la naissance, la maturation du cerveau n’est pas encore totalement terminée, l’examen va donc rendre compte de l’acquisition de certains mouvements archaïques, mais aussi de la façon dont bébé va interagir avec son environnement. En fonction des observations, bébé pourrait être amené à passer des examens biologiques (glycémie, calcémie, etc.) ou radiologiques (encéphalogramme, scanner, IRM, etc.).

Le test de Guthrie

Le test de Guthrie se déroule trois jours après la naissance, et bébé n’aime généralement pas trop ça. Le test consiste à prélever quelques gouttes de sang au nouveau-né pour dépister certains types de maladie qui pourraient nécessiter des soins plus appropriés (un régime alimentaire spécifique, par exemple) comme la mucoviscidose ou l’hypothyroïdie.

Des examens réguliers au cours de la première année

Le huitième jour, bébé devra passer son premier examen obligatoire (il y en aura 9 en tout au cours de sa première année). Au cours de chacun de ces rendez-vous, le médecin évaluera la bonne croissance de bébé, mais aussi son bon développement psychomoteur. Au fil des mois, les examens se feront plus précis et pointilleux pour s’assurer que le développement général de bébé est sur la bonne voie…

Dédramatiser

Vous avez peur de transmettre votre appréhension à votre enfant ? Alors remédiez à la situation. Poser des questions à l’équipe médicale sur la nature des examens et leur utilité peut vous permettre de faire redescendre le stress et de « dédramatiser » les gestes et manipulations. Abordez ces examens sous un œil positif : s’ils sont pratiqués, c’est pour une bonne raison. Les médecins cherchent simplement à éliminer des problématiques éventuelles, pour le bien de votre enfant !

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