Quel prénom choisir pour bébé ?

Bébé arrive dans trois semaines et vous ne vous êtes pas encore vraiment décidé entre Matteo, Baptiste ou Jérôme… Vous saviez donc que choisir un prénom pour son enfant n’est pas un acte si anodin que ça, et encore moi une démarche simple !

Un prénom est bien plus qu’un mot pour nommer : il est une émotion, un sentiment. Les Anglais, d’ailleurs, disent « Given name » (nom donné) car il s’agit bien d’un cadeau fait à l’enfant qui vient de naître. Le prénom est une transmission d’amour. Le prénom de votre bébé sera représentatif de sa personne, pour le reste de son existence. Alors prenez tout votre temps, discutez-en et surtout, choisissez sagement. Et même s’il n’y a pas de « bon prénom », voici quelques pistes, pour vous aider dans votre réflexion.

Prendre le temps de la réflexion

Un prénom, c’est normalement pour la vie ! Alors, même si la première idée est souvent la bonne, inutile de se précipiter. Vous avez neuf mois pour y réfléchir ! Certains couples se rassurent, en demandant l’avis de leurs proches. D’autres, au contraire, considèrent que ce choix doit rester le leur et refusent d’être influencés. À vous de voir !

Un bébé à l'image de son prénom ?

Il existe une sorte de fétichisme du nom. Mais ce n’est pas le nom qui fait la personnalité, au contraire : c’est la personnalité qui donne du sens, et de la richesse, à un nom. S’il existe des prénoms célèbres, c’est que des personnages célèbres leurs ont donné leurs lettres de noblesse. Si un joli prénom est plus agréable à porter qu’un prénom inélégant, Il n’y a pas de déterminisme du prénom !

Un choix qui vient de loin

Le choix du prénom de l’enfant est rarement le fruit du hasard. Chacun, consciemment ou non, est capable d’expliquer, ou tenter d’expliquer, pourquoi il a donné tel ou tel prénom à sa fille ou à son fils. Les critères qui déterminent le choix d’un prénom sont tout aussi nombreux que variés :

  • désir de se démarquer (Bulle, Clafoutis…) ;
  • phénomène de mode inspiré par un événement sportif, un film, une chanson (ZinedineElvisCécile…), et très souvent par les médias (prénoms américains issus de séries télés, Sue EllenBobby…) ;
  • désir de marquer son appartenance à une communauté, religieuse ou ethnique (AbrahamYaëlKacem…) ;
  • son attachement à une région (AnaëlleYannVicente…).

Mais le plus souvent, les parents choisissent un prénom sur un coup de cœur, par affinité, parce que la sonorité plaît, ou parce que le prénom évoque à leurs oreilles, des pensées très positives.

Un ou plusieurs prénoms

Le choix d’un deuxième et même d’un troisième prénom est une question de tradition et de pays. Il y a des familles ou il est habituel de donner trois prénoms, d’autres, un seul. Le choix qu’on fait alors est affectif, on choisit le prénom des grands-mères, on donne le prénom de son meilleur ami. Si les parents sont issus de deux cultures différentes, on peut ainsi les représenter l’une et l’autre. Et puis un deuxième prénom peut toujours servir, quand on grandit, de prénom usuel si l’on n’aime pas le premier. Ceci est, bien évidemment, tout à fait légal !

Une histoire de famille

  • Aujourd’hui, le choix du prénom, même si les amis et la famille veulent y prendre leur part, revient toujours aux futurs parents. Pourtant, cela ne fut pas toujours le cas !
  • Au XVIIIe siècle, en France, le choix du prénom revenait au parrain et à la marraine, qui, généralement, transmettaient au nouveau-né leur propre prénom. Voilà qui était pratique, d’autant plus que parrains et marraines portaient bien souvent eux-mêmes le même prénom ! Ainsi, le filleul de François et Françoise allait forcément s’appeler… François ! Le choix était alors très limité, puisque, seuls les saints du calendrier étaient recevables et le sexe des prénoms était moins marqué qu’aujourd’hui : le petit dernier pouvait très bien s’appeler Jean ou Anne, en fonction du saint qu’on voulait lui associer.

Et l’enfant dans tout ça ?

Bien entendu, l’enfant doit vivre et assumer son prénom, même s’il ne lui « ressemble » pas. L’idéal serait évidemment d’adopter son prénom un peu plus tard, dès lors que sa personnalité s’est dessinée… Aujourd’hui encore, dans certaines régions d’Asie, les nouveaux-nés sont nommés « petites souris », jusqu’à 6 mois, âge auquel on fixe leur prénom. Dans le souci de ne pas nommer ce qui n’existe pas, on attend que l’enfant forge son propre caractère, avant de lui donner un prénom qui lui corresponde. On énumère alors devant lui une série de prénoms et, en observant sa réaction, on détermine celui qu’il a choisi ! Certaines traditions arabes, elles, exigent quant à elles d’attendre 7 jours avant de donner un prénom à l’enfant.

Le prénom et la loi

Il est désormais plus facile de choisir des prénoms originaux, voire bizarres. Le législateur a assoupli, en 1993, les modalités du choix du prénom. Le principe de la liberté des parents est posé par l’article 57 du Code civil : « Les prénoms de l’enfant sont choisis par ses père et mère. […] L’officier de l’état civil porte immédiatement, sur l’acte de naissance, les prénoms choisis. » L’officier de l’état civil ne dispose donc plus d’un pouvoir de censure immédiat. Mais cette liberté reste cependant sous contrôle, du moins a posteriori, puisque la loi de 1993 exige aussi que les prénoms ne soient pas « contraires à l’intérêt de l’enfant, ou au droit des tiers à voir protéger leur patronyme ». Si un tel cas se présente, l’officier de l’état civil « en avise sans délai le procureur de la République. Celui-ci peut alors saisir le juge aux affaires familiales. »

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