Sécurité à la maison : le salon

En matière d’aménagement et de sécurité domestique, le salon présente aussi des risques. Quels sont les bons réflexes sécurité à adopter ? Comment lui apprendre progressivement la prudence sans brimer sa curiosité ?

Les pièces les plus « dangereuses » de la maison sont la cuisine, le garage et la salle de bains. La gravité des risques avec de la soude caustique ou une tronçonneuse sont évidents. Il est plus difficile d’apprécier les dangers potentiels d’une pièce à vivre.

Il apprend tout, tout le temps : il vous imite pour vous dire « je t’aime » et assimiler quantité de choses. Difficile d’exiger de Léo, 16 mois, qu’il soit d’instinct obéissant ou comprenne pourquoi certaines habitudes sont réservées aux adultes. Avant que la raison ne le protège, c’est à vous de le faire. Dans toutes les pièces, les mêmes risques existent : le mieux est de pointer ces éléments en faisant une liste et d’essayer d’anticiper au maximum.

Les lumignons et photophores, c’est joli et fascinant, y compris pour les petits !

Attention aux risques de brûlures et d’incendie : un salon convivial et chaleureux, grâce à un bon feu de bois, c’est à la fois magique et très dangereux. Restez vigilant et pensez à l’entretien régulier.

À proscrire absolument : l’allumage avec des produits inflammables… N’allumez jamais en présence de l’enfant, rangez briquet et allumettes. Un pare-feu, c’est aussi une première protection.

Sur une table basse, débarrassez systématiquement les petits objets susceptibles d’être ingérés !

Si ses angles sont aigus : posez des protège-coins. Dans les magasins de puériculture, de décoration ou les catalogues de vente par correspondance, il existe toute une panoplie de sécurité. Des bloque-placards et des systèmes d’obturation du magnétoscope peuvent se révéler utiles.

Attention aux chutes sur les tapis qui glissent : fixez-les au sol avec un ruban adhésif.

Une table basse, des amuse-gueules, des pics à cocktail qui risquent de blesser les yeux et des verres qui se cassent facilement. On a l’esprit ailleurs et une menotte chipe une cacahuète responsable de nombreux cas de fausse route et d’étouffement.

Privé d’oxygène, un adulte commence à souffrir en 3 minutes. La suffocation est encore plus rapide chez l’enfant, qui a moins de réserves : quand on sait que la majorité des accidents se produisent avant les repas, il faut se méfier. Attention aux pistaches et noisettes qui s’avalent tout rond quand on a faim ! Gardez amandes et olives loin des petits gourmands.

Attention aux sacs à main des invités : ils peuvent contenir cigarettes ou médicaments attractifs pour bébé cherchant des petits bonbons. Les risques sont gravissimes.

Gare aux mégots dans les cendriers : mâchouillés, ils sont très toxiques.

Si vos nerfs lâchent : couchez-les petits quand les amis débarquent, ce sera plus simple ! Attention, veillez également à ce que les bouteilles du bar soient inaccessibles pour un petit.

Les enfants grandissent ! Attention alors aux placards et aux coffres, où l’on s’enferme le temps d’un cache-cache le mercredi, avec les copains : expliquez qu’il faut garder une porte de sortie, que l’on ne peut pas respirer si l’on est enfermé. Les enfants doivent comprendre que l’air qu’ils respirent est vital. En cas de doute, fermez les armoires à clef ou équipez-les de bloque-portes.

70 % des accidents chez les moins de 12 mois sont des chutes : dans le salon, méfiez-vous des escaliers et des fenêtres. Une surveillance et des systèmes de blocage adaptés s’imposent. Avec votre bébé qui sait juste marcher et grimper, une barrière en bas et en haut de l’escalier est la solution adaptée. Aérez, c’est indispensable pour une bonne qualité de l’atmosphère, mais pensez à refermer hermétiquement les fenêtres si vous quittez la pièce même quelques secondes !