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L’accouchement par voie basse
L’accouchement par voie basse est le rêve de bien des mamans. Véritable processus naturel, il est l’occasion d’une venue au monde en douceur pour votre enfant.
Derrière le terme un peu technique d’ « accouchement par voie basse » se cache en réalité une pratique bien ordinaire, répandue et connue. En effet, l’accouchement par voie basse est un accouchement par voie naturelle, c’est à dire lorsque le bébé est mis au monde par le biais des voies génitales maternelles. L’accouchement par voie basse se déroule en trois moments clefs : la dilatation du col, la mise au monde et la délivrance.
Un accouchement naturel mais souvent long !
L’accouchement par voie basse est l’accouchement le plus pratiqué. Il caractérise la plupart du temps les accouchements sans complications et sans prise en charge particulière. Cette mise au monde est la plus naturelle, mais pas la plus facile : l’accouchement par voie basse repose en effet sur une mécanique complexe, qui peut s’étendre sur plusieurs heures. Pour un premier enfant, ce « travail » peut durer plus de 10 heures.
La dilatation du col
La première phase est celle de la dilatation. C’est la phase la plus longue, car elle englobe l’ensemble du processus qui conduit à la naissance du nouveau-né. La phase de dilatation commence avec les contractions et, dans certains cas, la perte du bouchon muqueux et la perte des eaux. Petit à petit, le col de l’utérus va commencer à se dilater (ce qui entraîne notamment la perte du bouchon muqueux) à raison d’un centimètre par heure en moyenne. Sur le chemin de la maternité, vous ressentirez probablement vos contractions s’intensifier, au fur et à mesure que le travail se met en place. C’est la dilatation qui détermine le moment où l’accouchement peut commencer. Durant cette attente, l’équipe médicale vous placera sous monitoring pour suivre attentivement les battements de cœur du bébé ainsi que le rythme de vos contractions. Des médicaments pourront, au besoin, accélérer vos contractions, tandis que la péridurale pourra soulager les douleurs qui pourraient se faire sentir. Une fois que le col de l’utérus est dilaté d’au moins 10 centimètres, la largeur nécessaire pour le passage de la tête de bébé, le travail peut se poursuivre…
La mise au monde
La deuxième phase est celle de la mise au monde. Vous serez guidée tout au long de cette étape par la sage-femme. Dans les accouchements les plus rapides, une dizaine de minutes peut suffire, dans d’autres cas, une bonne heure est parfois nécessaire pour mettre bébé au monde. C’est ici que l’on vous demandera de pousser, comme vous l’avez peut-être appris lors des séances de préparation à l’accouchement. Le passage de la tête de bébé est l’étape la plus difficile. Pour faciliter ce passage, les os du crâne du fœtus ne sont pas encore solidifiés, ce qui leur permet de s’adapter à l’espace dévolu. Le reste du corps et le cordon ombilical suivront naturellement le passage de la tête. Les premiers soins seront prodigués à votre bébé par la sage-femme, qui ne manquera pas de vous confier aussitôt votre enfant.
La délivrance
La troisième phase est la dernière, celle de la délivrance. C’est la plus courte des trois et celle qui va clore les neuf mois de grossesse qui viennent de s’écouler. Elle consiste à expulser le placenta. Cela peut se faire de manière plus ou moins naturelle, ou par le biais d’une aide médicamenteuse (injection d’ocytocine) qui vous permettra de l’expulser plus facilement.
Félicitations !
Après un court moment passé en compagnie de l’équipe médicale, qui vérifie que votre bébé et vous-même vous portez bien, vous pourrez profiter de l’intimité de votre chambre pour faire connaissance en douceur avec votre tout-petit… Nous vous souhaitons tout le bonheur possible !