Jeux pour bébé 6 mois : stimuler son intérêt !

Pour stimuler l’intérêt d’un enfant, il faut faire appel à ses cinq sens. C’est en effet par la vue, l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat que l’enfant apprend et découvre le monde qui l’entoure. En les sollicitant, on permet aux sens de se développer et on excite la curiosité de l’enfant.

Les parents peuvent favoriser et accompagner efficacement l’éveil de leur enfant en lui proposant des activités à l’aide de jeux d’éveil. Il s’agit d’éveiller son attention et ses centres d’intérêt pour lui donner l’envie d’explorer et d’expérimenter par lui-même.

Des stimuli sensoriels pour le faire grandir

On a remarqué qu’un enfant auquel on ne parle pas ou que l’on ne touche pas, perd de son intérêt pour ce qui l’entoure et se développe plus lentement et parfois moins bien que les autres.

Solliciter tous les sens d’un enfant reste toujours la meilleure manière de lui donner envie de progresser. Pour stimuler l’ouïe, n’hésitez pas à parler à votre enfant, à chanter et à lui faire écouter de la musique. Pour la vue, proposez à son regard des objets aux couleurs vives et tranchées, ce sont elles qu’il distingue en premier, qui attirent son regard et captent son intérêt. Pour le goût, lorsque son alimentation n’est plus composée uniquement de lait, introduisez progressivement d’autres aliments, faites-lui goûter de tout, y compris les saveurs qui sont légèrement plus fortes. Le toucher est un sens premier. Très vite, donnez-lui à palper des matières douces ou rugueuses et ne soyez pas avare de caresses et de câlins. Ce sont des stimuli indispensables, bébé adorera !

Bien utiliser les jouets de votre enfant !

Les jouets dits d’éveil sont spécialement conçus pour titiller les sens de bébé. Leur gamme est assez étendue. Il y a bien sûr les mobiles que l’on place au-dessus du lit, et que l’enfant regarde bouger. Attention à ce que ces mobiles ne bornent pas son espace, qu’il puisse voir aussi ce qui se trouve autour de lui. Certains bambins sont agacés par ces objets. Surveillez les réactions de votre enfant et, éventuellement, retirez le mobile ! Avant le coucher, rangez les jouets de votre enfant dans des meubles appropriés parce que, dans un monde où les jouets sont éparpillés en permanence, l’enfant perd tout intérêt pour eux. Alors que les ressortir le lendemain (ou même quelques jours plus tard), leur redonnera l’attrait de la nouveauté.

Ouvrez le dialogue avec votre enfant

Ce n’est pas parce que votre enfant ne parle pas encore que vous ne pouvez pas dialoguer avec lui, bien au contraire ! Même, nourrisson, s’il ne comprend pas le sens des mots, il comprendra votre intention. Très vite, vous le verrez réagir par des regards intenses, des sourires, des éclats de rire, des roucoulements, des babils…

Pour parler à un petit enfant, on prend une voix plus aiguë, on force le ton, on « surjoue » la surprise, la joie, la contrariété aussi, on découpe les phrases… Toutes les mamans agissent ainsi : c’est exactement ce dont bébé a besoin. Les modulations de la voix et les changements de tons un peu exagérés captent son attention, le font réagir. Sans le savoir elles parlent naturellement ce que les spécialistes appellent le « mamanais », une langue qui résonne comme une délicieuse mélodie aux oreilles des bébés.

Parler à son enfant, c’est renforcer les liens

Profitez donc des moments intimes pour privilégier le dialogue. Lorsque vous lui changez sa couche ou que vous lui faites prendre son bain, commentez vos gestes, dites-lui ce que vous ressentez, complimentez-le… Ce dialogue ne rendra que plus profond votre lien. Bien sûr, au fur et à mesure que l’enfant grandit, la mère ou le père s’adresseront à lui dans un langage plus évolué, plus riche, sur un ton plus « normal » afin que l’enfant puisse développer son vocabulaire, sa syntaxe. Le « mamanais » a une durée d’application limitée dans le temps, certes, mais il est plus qu’indispensable et il est international !

Proposer des activités sans les imposer

  • Pour développer l’intérêt d’un enfant, les parents doivent privilégier la proposition, non l’imposition.
  • Proposez-lui différents jeux d’éveil, des activités de nature différente pour qu’il puisse assimiler un grand nombre d’informations et progresser, mais en tenant compte de ses goûts et dégoûts. Lorsque l’enfant est trop petit pour les exprimer verbalement, il sait très bien se faire comprendre, si l’on est un tant soit peu attentif. Lorsqu’il détourne le regard de l’objet proposé, s’agace, s’agite, inutile d’insister, il ne retirera aucun bénéfice de l’expérience.
  • Ne submergez pas l’enfant de jouets ou d’activités. Laissez-lui aussi la liberté d’explorer, d’expérimenter par lui-même. Mettez à sa portée des objets qu’il pourra porter à sa bouche (suffisamment gros pour qu’il ne les avale pas), manipuler à sa guise, dont il pourra découvrir la texture, des magazines à déchirer en toute liberté… dans un environnement sécurisé, loin de ce qui pourrait représenter un risque pour lui.

L’éveil par le jeu chez l'enfant

Le jeu est inné chez l’enfant, il le pratique dès son plus jeune âge. Pour lui, c’est un mode d’apprentissage, une façon de découvrir et de s’approprier le monde qui l’entoure. Nul besoin de jouets très compliqués : son premier jouet, c’est son corps.

Les premières semaines de sa vie, il peut passer des heures à regarder ses membres s’agiter, à suçoter ses doigts de pieds… Dans les deux ou trois premiers mois, il s’amuse de tout, y compris et surtout d’objets usuels, le capuchon de son biberon, son gobelet… Un gant en éponge ou un morceau de tissu stimulent son intérêt sensuel par le toucher, le goût (il porte systématiquement tout à sa bouche) et par la vue surtout s’ils ont des couleurs vives.

Les tapis d’éveil proposent différentes activités visuelles, tactiles ou sonores, avec ces petits miroirs dans lesquels l’enfant va se découvrir, ces boutons qui font du bruit, différentes textures… Lorsque l’enfant grandit et commence à faire ses premiers pas, vers l’âge d’un an, il est important qu’il ait un espace plus grand pour évoluer en toute sécurité (et sous votre surveillance), grimper, crapahuter sur des coussins, un matelas, des couvertures…

L’exploration oui, mais toujours sous surveillance !

Susciter l’intérêt d’un enfant, c’est bien. Mais il faut savoir aussi le freiner ou, du moins, le protéger d’un « excès » d’intérêt. Vers l’âge d’un an, lorsqu’il commence à se déplacer, un bambin entreprend l’exploration de son environnement. Curieux de tout, il s’élance sans être conscient du danger. Et la maison peut être un endroit fort dangereux. Les accidents domestiques, parfois très graves, ne sont pas rares. Si vous ne pouvez l’empêcher de découvrir ce qui l’entoure, veillez à ce que ce soit dans de bonnes conditions. Sécurisez un espace où il pourra évoluer librement, mettez hors de portée les objets potentiellement dangereux et pensez à installer les systèmes de sécurité pour rendre inoffensifs portes, prises, fenêtres, escaliers

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