La mère Michel

Trois couplets à la mélodie facile qui racontent une petite aventure, un refrain fait de sons sans suite, très rigolos, voici l’une des comptines les plus célèbres du répertoires français. Écoutez à présent la mère Michel qui a perdu son chat et qui crie par la fenêtre à qui le lui rendra…

Certaines comptines jouent avant tout sur la musicalité des mots et les répétitions de refrains ou de syllabes, ce qui donne ces ritournelles entêtantes qu’on n’oublie pas ! D’autres comptines sont plus narratives et racontent une petite histoire parfaitement menée. « La mère Michel » est un exemple parfait du genre : en trois couplets, de la situation initiale au dénouement en passant par le noeud de l’intrigue, cette courte chanson met bébé en haleine ! Où est le chat ? Il est retrouvé… et non c’est tout l’inverse. Pauvre mère Michel !

C’est la mère Michel qui a perdu son chat
Qui crie par la fenêtre à qui le lui rendra
C’est le Père Lustucru
Qui lui a répondu
Allez la mère Michel vot’ chat n’est pas perdu

Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tradéridéra et tra la la la

C’est la mère Michel qui lui a demandé :
Mon chat n’est pas perdu vous l’avez donc trouvé
C’est le Père Lustucru
Qui lui a répondu :
Donnez une récompense, il vous sera rendu

Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tradéridéra et tra la la la

Et la mère Michel lui dit : c’est décidé
Si vous m’rendez mon chat vous aurez un baiser
Et le Père Lustucru
Qui n’en a pas voulu
Dit à la mère Michel : vot’ chat il est vendu

Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tra la la la
Sur l’air du tradéridéra et tra la la la

Cette petite chanson du chat perdu peut aussi s’adapter à la vie de votre bout de chou ! Doudou est perdu ? Dédramatisez la situation en chantant avec lui de petites paroles de votre invention, le temps de retrouver son petit compagnon :

« C’est le prince Maxence qui a perdu Loulou
Il crie dans la maison pour retrouver doudou
Mais son papa chéri
Qui le cherchait aussi
A enfin mis la main sur le p’tit lapin gris »

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