Comment choisir sa maternité ?

C’est en quelque sorte votre première décision de maman : dans quelle maternité accoucherez-vous ? Difficile de s’y retrouver dans la masse d’informations. Faisons le point, ensemble, sur les bonnes questions à se poser.

Pour choisir sa maternité, mieux vaut ne pas attendre le dernier moment. En vous y prenant suffisamment en avance, vous pourrez peser le pour et le contre, mais aussi récolter tous les renseignements dont vous avez besoin pour prendre la bonne décision. On conseille généralement aux femmes enceintes de s’y prendre au cours de leur cinquième mois de grossesse. Cela leur permet notamment de s’inscrire dans la maternité qu’elles souhaitent en fonction de leur projet de naissance, sans subir les plannings trop chargés et les listes d’attente.

Clinique ou hôpital ?

Dans un cas comme dans l’autre, vous serez entourée d’une équipe de professionnels dévoués à votre bien-être et à celui de votre enfant. Cependant, la dynamique d’un hôpital est forcément différente de celle d’une clinique. Si vous êtes une maman angoissée, mieux vaut vous orienter vers la maternité de l’hôpital, qui offre un cadre très médicalisé, et donc une prise en charge optimale. Vous aurez en revanche à composer avec de nombreux interlocuteurs différents, eu égard à la véritable « machinerie » que représente la structure hospitalière. Si vous êtes plutôt à la recherche d’un cadre familier et intime avec la possibilité d’avoir une chambre individuelle, vous préférerez sans doute l’environnement proposé par la clinique, où le personnel plus restreint sera plus présent et attentif à vos besoins et à ceux de votre bébé.

Sur quels critères se baser ?

Toutes les maternités ne proposent pas les mêmes services et chacune a son propre fonctionnement. D’ailleurs, on distingue trois grandes catégories de maternité : les maternités de niveau 1 prennent en charge les grossesses sans complications, les maternités de niveau 2 peuvent s’occuper des nouveaux-nés nécessitant un suivi médical particulier, et les maternités de niveau 3 sont plus indiquées dans le cas des naissances prématurées, car elles possèdent notamment une unité de réanimation néonatale.

Il convient donc, tout d’abord, de discuter avec votre médecin des spécificités de votre grossesse : avez-vous besoin de soins particuliers ? Des complications sont-elles déjà annoncées ? Y a-t-il des précautions à prendre du fait du déroulement de votre grossesse ou des résultats de certaines analyses ? Ces différentes informations vous aiguilleront sur le type de prise en charge dont votre enfant aura besoin.

Ensuite, c’est à vous de faire le point : désirez-vous une méthode d’accouchement précise ? Souhaitez-vous l’assistance d’un professionnel en particulier ? Avez-vous une envie particulière concernant le type d’anesthésie péridurale ? Si vous désirez opter pour un établissement privé, renseignez-vous sur les tarifs pratiqués dans la maternité en question, car l’accouchement est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie uniquement sur le tarif de base.

Accouchement précipité, pas d'inquiétude...

Quoi qu’il arrive, sachez que cette inscription ne vous contraint pas à parcourir des centaines de kilomètres si bébé pointe le bout de son nez à un moment inattendu. En effet, en cas d’accouchement précipité, vous avez la possibilité de vous rendre dans n’importe quel établissement médical. Dans ce cas, il faudra présenter votre dossier médical pour permettre à l’équipe de professionnels présents de vous prendre en charge dans les meilleures conditions.

Accoucher à la maison

  • Désir de liberté, volonté de conserver ses repères, les raisons qui poussent certaines mamans à vouloir vivre un accouchement à domicile sont nombreuses. En France, le choix du lieu de naissance est libre, il convient simplement de trouver un praticien qui accepte de vous accompagner dans votre démarche. L’accouchement à domicile est envisageable quand la grossesse ne présente pas de complication ou de risque particuliers. L’accouchement est encadré par une sage femme libérale qui va superviser l’ensemble du processus, ce qui n’exclut pas les visites obligatoires à la maternité pour les rendez-vous médicaux et les diverses consultations.
  • Gare aux risques en revanche, car l’absence de prise en charge médicalisée peut s’avérer problématique dans certains cas, par exemple si une césarienne s’avère nécessaire. Il faut donc apporter un sérieux tout particulier au suivi de la grossesse, et vous sentir parfaitement en confiance avec la sage-femme qui vous accompagne.

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