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Les maisons de naissance au banc d’essai
C’est une grande nouvelle dans le monde hospitalier : les maisons de naissance devraient être testées d’ici la rentrée. Ces structures innovantes proposent un environnement alternatif, qui a tout du cocon, pour les jeunes mamans qui souhaitent accoucher différemment.
Sommaire
Depuis les années 90, associations de patientes et sages-femmes avaient demandé la création de ces maisons, aux chambres confortables et à l’ambiance rassurante et intimiste, comme alternative à la clinique ou la maternité. Le 30 juillet 2015 dernier enfin, le décret fixant les modalités de candidature pour l’ouverture d’une maison de naissance a été promulgué et ouvre la voie aux expérimentations qui devraient avoir lieu dans les prochaines mois.
Dans une chambre semblable à celle de votre maison, votre accouchement se fera accompagné par au moins deux sages-femmes (mais pas de médecin). Vous ne pouvez y recevoir la péridurale, mais vous serez dans un environnement calme, avec de vraies professionnelles pour vous entourer.
Les médecins qui s’opposent au projet avancent que la sécurité de la jeune maman et de l’enfant pourrait être mise à mal en cas de complications, dans cet environnement non régi par les normes hospitalières. Pourtant, le cadre législatif est strict sur le point de la sûreté : le bâtiment doit se situer à proximité d’un hôpital comportant des services gynécologiques, sans qu’il y ait besoin de traverser la route. Seules les grossesses sans pathologie particulière pourront être admises dans ces établissements, et un couple qui opte pour cette formule sera suivi chaque mois avant la naissance.
Si les expérimentations et les projets pilotes apparaîssent comme une réussite, des estimations prévoient que jusqu’à 60 000 jeunes mamans pourraient choisir de donner la vie dans ces maisons de naissances. Une proportion tout de même non négligeable, puisqu’à titre de comparaison, 800 000 accouchements sont pratiqués chaque année dans l’Hexagone.
Comment ça marche ?